Succédant à la magistrale rétrospective des installations vidéos et filmiques de Chantal Akerman (Too far, too close), l'exposition de Jimmie Durham au Muhka à Anvers nous emmène dans un univers totalement différent.
À la sophistication technologique et narrative de la première, s'opposent les oeuvres en équilibre instable et d'apparence bricolées du second, un peu à la mesure de son parcours chaotique entre les États-Unis, où il est né en 1940, et d'autres continents. L'artiste étudie notamment à Genève, retourne outre-Atlantique où il défend la cause et les droits des Indiens d'Amérique, reprend son activité d'artiste à New York, avant de s'établir au Mexique en 1987. Il rejoint l'Europe à nouveau en 1994, où il pose tour à tour ses valises à…