La Biennale des Antiquaires, ce joyau français, est-elle réformable, et comment ? Un sujet prioritaire pour le prochain président du SNA.
Comment réformer la Biennale des Antiquaires ? De l'enseigne lumineuse de Cartier façon centre commercial de luxe à la disparition des topiaires et de la fontaine un jour avant la clôture pour des questions « logistiques », la dernière édition a fait grincer bien des dents. Face à la concurrence d'un poids lourd comme Tefaf (Maastricht), puis, plus récemment, de Frieze Masters (Londres), la manifestation toujours prestigieuse mais en perte de vitesse qu'est la Biennale ne peut plus faire l'impasse sur une réflexion en profondeur, voire sur une refonte. Tel doit être la préoccupation du prochain président du Syndicat national des Antiquaires (SNA), organisateur de la manifestation. Celui-ci sera connu ce soir après l'élection des nouveaux membres du bureau, qui votent pour le désigner. « La Biennale sera le chantier prioritaire de la future équipe », assure Dominique Chevalier, actuel trésorier suppléant. Encore faut-il que les membres du bureau définissent une…