Mardi 30 septembre, le vice-président du tribunal de Commerce de Paris, Jean-François Reignier, a rejeté la demande de la galerie Malaquais (Paris). Celle-ci avait obtenu le séquestre d'une sculpture d'Aristide Maillol présentée sur le stand de la galerie Boulakia lors de la dernière Biennale des Antiquaires au Grand Palais et retirée par le vetting malgré le certificat d'authenticité fourni par l'ayant droit de l'artiste, Olivier Lorquin (lire Le Quotidien de l'Art du 26 septembre). Le Printemps sans bras était présenté comme une fonte d'environ 1920, ce dont doute la galerie Malaquais. Saisi par cette dernière, le tribunal de Commerce devait donc répondre à la demande d'expertise de l'oeuvre, pour des motifs de concurrence déloyale. C'est cette motivation que n'a pas retenue la justice. Le 29 septembre, l'avocate des ayants droit de Maillol, Olivier et Bertrand Lorquin, avait adressé un courrier urgent à Jean-François Reignier pour dénoncer une tentative d'instrumentalisation de la justice en vue de discréditer Olivier Lorquin, et s'insurger contre la perquisition que celui-ci a subie, le contenu d'ordinateurs de la fondation Dina Vierny ayant été saisi. Le directeur de la galerie Malaquais, Jean-Baptiste Auffret, compte interjeter appel.