La Suisse célèbre en cette rentrée Gustave Courbet à travers deux expositions, l'une à Genève au musée Rath, qui envisage pour la première fois les quatre dernières années de la vie du peintre, quand il était installé en Suisse ; l'autre, à Riehen, près de Bâle, à la Fondation Beyeler, opte pour une rétrospective.
Bien que plus générale, la présentation bâloise manque cruellement d'envergure. Loin de conforter la dimension moderne de l'artiste, comme ambitionne de le faire l'exposition, le parti pris de cet accrochage thématique regroupant salle après salle les paysages jurassiens, les marines, les vagues ou les nus sur des cimaises blanches, relègue le maître d'Ornans au rang de énième peintre du…