« À dos de cheval avec le peintre », dit le titre pour commencer l'histoire et ouvrir la marche à travers une exposition conçue par Guillaume Leblon à l'IAC à Villeurbanne comme une « promenade ». Elle sera lente et éventée, en surplomb et guidée par celui qui selon la tradition révèle, avec l'acuité que lui confère son art, les émotions contenues dans la pierre, l'eau, le vivant ou la matière inerte. Elle aboutira à son point de départ pour annuler le temps, dans la première salle qui rejoue Face contre terre (2010). Réalisé à Saint-Nazaire avec les meubles laissés aux encombrants, le parquet transmet à chaque pas les bribes inaudibles de mémoires familiales, en basculant radicalement l'espace du vertical à l'horizontal et de l'intérieur à l'extérieur. C'est dans ces nouvelles conditions du sensible que le parcours s'engage, par une passerelle extérieure, avant de rentrer dans…