Alors que le musée Soulages a été inauguré par le président de la République le 30 mai, la police judiciaire de Toulouse mène depuis un an une enquête sur les conditions d'attribution du marché de la construction de l'édifice, en raison de soupçons de « favoritisme, trafic d'influence, complicité et recel ». Le quotidien régional Midi Libre a révélé le 11 juillet que de « drôles d'écoutes téléphoniques » d'entrepreneurs du Sud de la France avaient amené les autorités policières à s'interroger sur la légalité d'un marché de 26 millions d'euros, financé par la communauté d'agglomération du Grand Rodez, l'État, la région Midi-Pyrénées et le département de l'Aveyron alors qu'il était estimé 15 millions au départ. L'enquête doit établir si des commissions ont été versées en échange de l'obtention de contrats.