« Il nous reste quelques bricoles, histoire de nous garder en haleine ». Cet exposant d'Art Basel, qui en une matinée hier avait cédé le gros de son stand, peut se frotter les mains. Il peut même le claironner car il n'a pas été le seul à faire florès. « C'est presque sold out en un jour, ça fait bizarre de le dire, mais c'est vrai », reconnaît pour sa part Xavier Hufkens (Bruxelles). Les ventes de New York en mai dernier ont ouvert l'appétit qui, au vernissage, fut féroce. À vrai dire, la boulimie des acheteurs s'était manifestée bien avant l'ouverture, ces derniers ayant été mis en confiance par les résultats pétaradants en ventes publiques. Aussi beaucoup d'oeuvres étaient-elles pré-vendues à l'ouverture de la foire. En…