Depuis hier et jusqu'au 23 juin, le Palais de Tokyo, à Paris, accueille un nouveau projet de Thomas Hirschhorn : une agora moderne, théâtre de la pensée en acte, où chacun est convié à prendre part aux débats. Chaque semaine, Ingrid Luquet-Gad rend compte dans Le Quotidien de l'Art d'une aventure de 52 jours.
Si l'on en situe l'origine aux aurores, à l'heure où l'hésitation entre le jour et la nuit n'a pas encore été levée ; si l'on évoque dans le même souffle la pluie, cette bruine insidieuse qui s'infiltre jusqu'aux os, le récit initié pourrait avoir trait à trois choses : au crime, à la révolution, à l'art. De ces alternatives, retenons la dernière. Car c'est un matin pluvieux…