Riche actualité pour Jean-Michel Atlan (1913-1960) : la galerie Applicat-Prazan expose à Paris une dizaine d'oeuvres de ce franc-tireur de l'École de Paris, « ni abstrait, ni lyrique », souligne Franck Prazan. Son art fait la part belle à des figures dansantes, cernées de noir, sur un fond coloré où l'on retrouve les tonalités de son Algérie natale. Ses toiles sont rythmées, vivantes, ponctuées de courbes et de tourbillons, rigoureusement encadrées d'une bordure sombre par l'artiste. La galerie se concentre sur les années 1956 à 1959, période de la maturité, selon Franck Prazan, pour cet autodidacte venu tard à la peinture et mort prématurément à 47 ans, auteur de 860 peintures et de 107 détrempes. Les tarifs des détrempes et des huiles montrées ici varient de 50 000 à 200 000 euros environ. Professeur de philosophie, Atlan a été proche des acteurs du mouvement CoBrA et « une…