Dix chefs-d'oeuvre de l'art français issus des collections hexagonales sont arrivés cette semaine à Pékin, à l'occasion de la célébration des 50 ans des relations diplomatiques entre la République Populaire de Chine et la France. Le portrait de François Ier de Jean Clouet, Saint-Joseph charpentier de Georges de la Tour, Le portrait en pied de Louis XIV de Hyacinthe Rigaud, Le Verrou de Jean-Honoré Fragonard, Le Bal du Moulin de la Galette et La Balançoire d'Auguste Renoir, Le Matador et La lecture de la lettre de Pablo Picasso, Composition aux trois figures de Fernand Léger, ou Peinture de Pierre Soulages ont pris place sur les cimaises du musée national de Pékin, dans une exposition qui se tiendra du 11 avril au 16 juin. « Nous avons essayé de choisir des oeuvres de premier plan, puisqu'elles sont toutes ultra-connues, mais qui en même temps représentent des aspects complémentaires de la vie française », explique Jean-Paul Cluzel, président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais. Les valeurs d'assurance de cet ensemble oscilleraient entre 800 millions et un milliard d'euros, selon l'AFP. La grande absente de cette exposition est La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix, jugée trop fragile par les conservateurs pour un tel déplacement, et dont le coût de transport aurait atteint des sommets. L'exposition sera ensuite présentée à Macao entre le 27 juin et le 7 septembre.