Le Quotidien de l'Art

Francesca Woodman, ou l'art de la disparition

À Vienne, tout va mal pour les collections d'entreprise. Alors que celle d'Essl est vouée à la vente pour éviter la faillite de la chaîne de magasins bauMax (lire Le Quotidien de l'Art du 25 mars 2014), que Generali va délocaliser la sienne au musée de Salzbourg en 2016, que celle de la banque Bawag s'est mise en veille depuis six mois, le groupe d'électricité Verbund fait de la résistance. Son ensemble, qui présente la particularité d'être dédié à 70 % aux artistes femmes des années 1960-1970, a certes vu son budget d'acquisition chuter d'un million d'euros voilà dix ans à 300 000 euros aujourd'hui. Mais la collection continue non seulement à rester prospective, mais aussi à monter des petits miracles d'expositions dans sa galerie verticale. La dernière en date, consacrée à l'Américaine Francesca Woodman, ne fait pas exception à la règle. Même rigueur dans le choix des pièces - 80 photos dont 20 vintages -,…

Francesca Woodman, ou l'art de la disparition
Francesca Woodman, ou l'art de la disparition

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Article issu de l'édition N°578