Peu d'institutions en France offrent un point de vue aussi vivifiant de la jeune scène internationale que le Grand Café à Saint-Nazaire. Ces deux dernières années, Alexandre Da Cunha, Michael Butler ou encore Armando Andrade Tudela y ont réalisé leurs premiers projets monographiques en France. Avec « Random Access Recall » orchestré par l'artiste anglais Haroon Mirza, ce n'est pas une brise qui chatouille nos certitudes, c'est carrément la tempête, avec son et lumière. Sophie Legrandjacques, directrice du centre d'art et commissaire de l'exposition, s'avoue « bluffée » par la richesse de cette expérience, qui connaît un succès inédit auprès du public et dont elle n'a « pas encore épuisé toutes les pistes » herméneutiques et sensorielles.
Premier stade de ce parcours en trois temps, au rez-de-chaussée, l'artiste actualise l'installation The Calling (2013) initiée à l'Atelier Calder à Saché. Déjà l'objet artistique non identifié requiert l'investissement du corps car la scène se présente de dos, il faudra donc la traverser en brisant d'emblée…