Art Paris Art Fair réunit cette année 140 galeries au Grand Palais, à Paris, et met la Chine à l'honneur. Son commissaire général, Guillaume Piens, répond à nos questions.
R. A. La plupart des galeries françaises font état d'un marché difficile dans l'Hexagone. Cela a-t-il été plus difficile qu'avant de monter la foire ?
G. P. Nous sentons une communication négative sur la France depuis plusieurs années avec la pression fiscale et la haine des « riches », les exilés fiscaux. Il y a un doute. Mais Paris mérite deux foires. Il faut soutenir son marché, même s'il est en difficulté. En même temps, nous n'avons jamais vu autant de partenariats de banques à Art Paris que cette année. BNP Paribas invite ses meilleurs clients. Maserati fête son centenaire et invite ses clients sur Art Paris. En période de crise, il est important de réagir et c'est ce que nous faisons.
R. A. Certaines galeries comme Lelong ne reviennent plus depuis l'an dernier.
G. P. Lelong a pris pied sur Art Basel Hong Kong et, pour eux, faire une foire en France dans l'année leur semble suffisante. Comme la situation n'est pas bonne, les galeries vont dans les nouveaux Eldorados. Dans quelques années, j'aimerais voir les résultats de ces foires. Je reste convaincu qu'une foire…