Les portes et le parvis de la basilique de Montmartre, à Paris, ont été vandalisés dans la nuit du 18 au 19 mars. « Ni Dieu, ni Maître, ni État », peut-on lire à l'encre rouge sur les portes du Sacré-Coeur, tandis que le parvis a reçu des inscriptions anarchistes : « A bas toute autorité » et « Feu aux chapelles ». À quelques jours des élections municipales, cette profanation non encore revendiquée a suscité l'indignation du maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui demande à ce que « les auteurs soient identifiés et interpellés rapidement », et de la candidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet. Symbole du « nouvel Ordre Moral », la construction de la basilique a débuté en 1873, après l'épisode de la Commune dont le mouvement de contestation de l'autorité d'Adolphe Thiers, président de la République de 1871 à 1873, avait débuté un 18 mars...