Avec sa barbe de boyard et son russe parfait, René Guerra passerait pour un citoyen de l'ex-Union soviétique. Universitaire, président-fondateur de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine russe en France, ce Niçois s'est consacré toute sa vie à sauver de l'oubli et de la disparition l'art et la littérature des Russes exilés en France entre 1920 et 1970. Bien avant que leurs auteurs deviennent des vedettes du marché international, il a réuni une collection…