Selon le quotidien allemand Die Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), Cornelius Gurlitt, chez qui ont été découvertes plus de 1 400 oeuvres d'art acquises en grande partie avec l'appui du régime nazi, négocierait avec les ayants droit une éventuelle restitution de son « trésor ». Il s'agit d'un changement radical d'attitude si l'on considère l'interview accordée par Cornelius Gurlitt en novembre dernier à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, dans laquelle il déclarait ne rien vouloir rendre volontairement. Interrogé par Le Monde, Christopher Marinello, le représentant des héritiers du marchand d'art français Paul Rosenberg, a toutefois tenu à tempérer les informations du FAZ : « Il serait prématuré de déclarer que nous sommes en train de négocier une solution, alors que j'attends des réponses à plusieurs questions posées au procureur ». Néanmoins, il admet que l'avocat de Cornelius Gurlitt a récemment pris contact avec lui concernant cette affaire.