12 Years a Slave, le dernier long-métrage du réalisateur et néanmoins plasticien Steve McQueen est récemment sorti en salle en France, quelques semaines après sa présentation au public anglo-saxon. Les critiques anglophones tirent-ils un enseignement quelconque du double cursus de ce lauréat du prestigieux Turner Prize, aujourd'hui considéré dans la presse cinématographique comme « oscarisable » ? À la manière de The Independent qui relève « des traces de [ses premières oeuvres vidéo] dans ses longs-métrages. [McQueen] semble toujours préoccupé par la violence, la sexualité et la saisie du corps masculin captif. [12 Years a Slave est] un récit dérangeant et exigeant basé sur l'histoire vraie de Solomon Northup, un homme noir libre vivant dans l'État de New York qui a été kidnappé et vendu…