Pour sa quatrième édition baptisée « If the world changed », la Biennale de Singapour s'est concentrée uniquement sur 82 artistes du Sud-Est asiatique [dont l'architecte français François Roche qui vit notamment à Bangkok], choisis par 27 commissaires. On ressort dubitatif de cet archipel confus d'oeuvres, certaines naïves d'autres plus abouties, présentées sans dialogue, ni confrontation. Directeur du projet de la Biennale, Tan Boon Hui répond à nos interrogations.
R. A. Pourquoi vous êtes-vous concentré uniquement sur les artistes du Sud-Est asiatique ?
T. B. H. Dans la mesure où il y a en Asie des biennales qui disposent d'un plus grand budget et d'une histoire plus…