Entre-temps, Laure Provost a reçu le Turner Prize et l'oeuvre de Liz Magor a été remarquée dans le salon d'honneur de la FIAC (chez sa galeriste de Vancouver Susan Hobbs). L'exposition qui les réunit, ainsi qu'Andrea Büttner et Jean Marie-Appriou, sous le titre « No Fear, No Shame, No Confusion » à la Friche belle de mai, jusqu'au 2 février, a marqué la fin de la saison Marseille-Provence 2013 du sceau de la qualité et de l'extrême sensibilité. La commissaire Céline Kopp, directrice de Triangle France, a eu la bonne intuition de mettre en regard l'oeuvre peu connue de la canadienne Liz Magor (née en 1948), avec les univers artistiques de trois figures plus jeunes de la scène européenne sur lesquelles elle n'a pas eu d'influence directe, contrairement à toute une génération d'artistes canadiens. Ses sculptures présentées à Marseille trouvent une résonance particulière sur la scène de l'art actuel par la pratique du moulage associée à l'utilisation d'objets ready-made, ou encore par la référence systématique…