Il n'aime rien tant que gratter là où ça fait mal. Mais, avec un petit air de ne pas y toucher qui le rend d'autant plus redoutable, souvent, irritant parfois. Avec Renaud Auguste-Dormeuil, nulle surface n'est tranquille : forcément, il ira chercher ce qui se cache derrière la façade. Tombant parfois sur de saines évidences, d'autres fois sur des perles. On a pu le remarquer maintes fois cet automne, où l'artiste a été triplement exposé : le Mac/Val à Vitry-sur-Seine a ouvert le ban, avec de nouvelles productions colossales, suivi par sa galerie parisienne, In Situ, et la Fondation d'entreprise Ricard. Dans ce dernier espace, réputé difficile, Auguste-Dormeuil dévoile une nouvelle série de pièces très efficaces, et symptomatiques de sa capacité à faire un clin d'oeil au hors-champ. Il s'agit de…