Pour fêter le tricentenaire de la naissance de Denis Diderot, le musée Fabre de Montpellier invite le public à plonger dans le monde des Salons de la seconde moitié du XVIIIe siècle français, une promenade qui réserve de multiples surprises. À la demande du baron de Grimm, le philosophe accepte en effet de revêtir anonymement, entre 1759 et 1781, l'habit de critique d'art pour la Correspondance littéraire, une revue manuscrite envoyée discrètement à quelques têtes couronnées et personnages éminents de l'Europe des Lumières. Ce corpus publié seulement partiellement à la fin des années 1790, puis à nouveau à partir du XIXe siècle, demeure une entreprise littéraire unique. Ces textes se distinguent en effet par la…