Le Quotidien de l'Art

Kara Walker continue d'explorer la condition des noirs et des femmes

Il suffit de lire Well-Behaved Women Seldom Make History de Laurell Thatcher Ulrich (la traduction n'est malheureusement pas disponible en français) pour comprendre pleinement à quel point les émancipations de la femme et du peuple noir aux États-Unis sont historiquement intriquées. Kara Walker, dont la peau noire et l'accent américain dénotent la lignée afro-américaine, est, bien évidemment, une femme. Depuis une vingtaine d'années, elle place cette double spécificité au coeur d'une oeuvre prolifique.

Pour sa première exposition institutionnelle au Royaume-Uni, Kara Walker a installé dans la première salle du Camden Arts Centre une série récente de ses fameuses fresques de silhouettes noires sur blanc et blanches sur noir, issues de recherches récentes au sujet du mouvement « White Supremacist » et du culte américain du port d'arme. En revanche, une deuxième salle (ainsi qu'un mur dans la salle des fresques) est entièrement couvert de dessins au graphite. Une vidéo clôt…

Kara Walker continue d'explorer la condition des noirs et des femmes
Kara Walker continue d'explorer la condition des noirs et des femmes

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Article issu de l'édition N°498