« Il a fallu sept enchérisseurs super riches pour propulser le triptyque de Francis Bacon de 1969 à 142,4 millions [de dollars] chez Christie's samedi soir, faisant de lui l'oeuvre la plus chère jamais vendue lors d'une vente aux enchères », rapporte Carol Vogel dans le New York Times du 12 novembre. Dans son édition du lendemain, Roberta Smith analyse ainsi ce record : « les enchères sont devenues l'indicateur premier d'une consommation m'as-tu-vu, le théâtre public et masculin dans lequel les collectionneurs, les marchands et les maisons de ventes roulent des mécaniques financières […]. Ces événements sont devenus pénibles et pourtant impossible à ignorer, tout en étant profondément aliénant pour qui aime l'art en soi. Plus que jamais, le manège des maisons…