Le musée de Besançon annonce joliment les travaux qui vont le métamorphoser dès le printemps prochain, en se mettant d'ores et déjà en chantier, ce temps qui en promet d'autres plus enchantés. Il propose ainsi une double digression autour de la ruine : la vision préromantique d'Hubert Robert, devenue parabole des bouleversements de la fin du XVIIIe siècle, est mise en écho avec les images toutes contemporaines de Pierre Laniau. Du premier, le musée possède une collection remarquable, dont il livre un échantillon à travers une cinquantaine de sanguines. On connaît surtout, de celui que l'on surnommait « Robert des ruines », ses vues fictionnelles de la grande galerie du…