Cette semaine automnale s'annonçant climatiquement assez douce, le Jardin des plantes offre plus que jamais une respiration bienvenue aux forcenés de la FIAC. Comme chaque année, les sculptures se sont infiltrées dans les recoins les plus inattendus du jardin mais aussi du muséum national d'histoire naturelle, faisant de ce projet hors les murs le meilleur parcours en plein air que puisse proposer une foire, sans barguigner… À chaque oeuvre ses modalités : descendantes des chevauchants équestres et autres héros posés sur socle, les plus classiques s'imposent dans l'allée centrale, pleine d'une superbe sauvagerie végétale malgré ses alignements : ainsi du cheval réduit à sa plus pure abstraction par William Turnbull (Waddington…