Frieze Masters aura-t-elle raison de Frieze Art Fair ? La question mérite d'être posée tant la foire londonienne mélangeant art ancien et contemporain qui a ouvert ses portes mardi rallie les suffrages des visiteurs les plus sévères. Un bon nombre de galeries comme Victoria Miro (Londres) ou Johann König (Berlin) participe d'ailleurs aux deux événements. « En faisant Frieze Masters, nous pouvons présenter l'un de nos artistes qui a 80 ans, Phillip King. Frieze Masters est beaucoup plus axée sur le connoissorship ; à Frieze, c'est la course. C'est excitant, mais différent. Frieze Masters est plus collégiale, plus old school, confie François Chantala, de la galerie Thomas Dane (Londres). Commercialement, c'est plus lent que Frieze, mais on ne s'attend pas à ce que cela aille vite car nous avons amené sur Frieze Masters des choses très spécifiques ». L'avenir dira si Frieze ne s'est pas tirée une balle dans le pied en créant cette séduisante bouture.
Pour l'heure, les collectionneurs stakhanovistes comme Don et Mera Rubell, les Maleki de Londres, tout comme le Grec…