Lentement mais sereinement, la Fondation Hippocrène, à Paris, se taille une place dans le paysage de l'art contemporain parisien. En invitant la Fondation Giuliani (Rome) à exposer quelques pièces de sa collection majoritairement dédiée à la sculpture, elle affiche les prémisses d'un axe qui pourrait se renforcer dans les prochaines années. Dix ans après la Maison rouge, qui a fait de l'invitation aux collectionneurs privés le fer de lance et l'originalité de son action, cette décision aurait pu sembler opportuniste. Il n'en est rien. Car les collectionneurs Giovanni et Valeria Giuliani n'ont rien d'outrageusement médiatiques. Leur fondation, ouverte depuis 2010, s'active en toute discrétion mais en…