Après le Centre Pompidou il y a un an, où Adel Abdessemed avait proposé une mini rétrospective de son travail, l'artiste présente au Mathaf (Arab Museum of Modern Art), à Doha, un tout autre projet, dont le commissariat a été confié à Pier Luigi Tazzi. Fruit de trois ans de réflexion, « L'âge d'or » comporte essentiellement de nouvelles pièces qui tout à la fois confortent et élargissent le propos que l'artiste développe depuis une quinzaine d'année. On y retrouve cette tension, violence larvée ou directe, cette franchise d'un discours qui ne ment pas, qui bouscule et interroge. L'état du monde, la guerre et le terrorisme ne disparaissent…