Dès demain soir, vendredi 4 octobre, une foule va se presser aux Puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour le désormais célèbre « Mondial ». Pendant trois jours de festivités, les visiteurs, avertis ou néophytes, profiteront de concerts de jazz, buffets, envols de rapaces et autres animations. Thème de cette 3e édition : l'art et la nature. C'est l'occasion de découvrir, au fil des stands décorés selon ce fil rouge, l'objet insolite - tel une tête de T-Rex provenant du film Jurassic Park, de Steven Spielberg, chez Colonial Concept, rue Paul Bert -, ou d'avoir un coup de coeur imprévu.
Lors de cet événement, l'exposition de sculptures du médiatique Richard Orlinski fera sans doute grincer des dents. Quoi qu'il en soit, aux Puces, la mue est en marche. « Mon but est de faire bouger les lignes », explique Patricia Ederhy, la jeune présidente du Marché aux Puces de Saint-Ouen (MAP) depuis cinq mois, à la tête de la galerie Cristo (mobilier chinois). Lancée en 2010 par Serge Malik, descendant du fondateur du marché éponyme, cette association fédère 2 000 commerçants et restaurateurs - dont 1 400 marchands et brocanteurs répartis sur 7 hectares et 15 marchés. Connus pour leur fort individualisme, les puciers « ont compris que l'union fait la force et que leur intérêt est commun », se félicite Serge Malik.
Etonnamment, les deux grandes nouveautés qui ont apporté un souffle d'air frais aux Puces proviennent d'initiatives extérieures. Depuis septembre 2012, marchands et chineurs bénéficient d'un nouveau lieu pour…