Aurélie Filippetti a présenté, hier, devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, les orientations générales de sa politique. La nouvelle ministre de la Culture a d'abord fait le procès de l'action de l'ancien gouvernement. Après avoir dénoncé une « gestion hiératique » du ministère précédent qui « a engagé de nombreux projets sans financement », et rappelé l'héritage d'une situation budgétaire précaire, elle a affiché sa volonté de dynamiser la politique culturelle. Moins de deux mois après sa prise de fonction, la ministre a dressé une esquisse des grands axes de son action et de sa méthode.
Derrière les trois grands chantiers qui sont pour elle prioritaires, l'universalisation de l'éducation artistique, la gestion de la révolution numérique et le soutien à la création contemporaine et à la préservation du patrimoine, la…