Plus de peur que de mal. Les visiteurs de la première édition de la foire Art International, inaugurée dimanche à Istanbul, ne se doutaient sans doute pas des tombereaux de difficultés qu'avait rencontrés ce salon avant son ouverture. Initié par Sandy Angus et Dyala Nusseibeh, l'événement réunissant 62 exposants devait initialement s'appeler Art International Istanbul. Mais, à la suite d'un procès lancé par Contemporary Istanbul, une foire principalement locale organisée du 7 au 10 novembre, l'événement a dû précipitamment retirer le mot « Istanbul » de sa communication.
Une chicanerie n'arrive jamais seul. L'organisation de la Biennale, mécontente de la tenue simultanée d'une opération commerciale, a imposé au salon de décaler son ouverture au dimanche, alors que certains curateurs avaient déjà quitté la ville. Last but not least, une poignée de galeries préoccupées par la répression policière musclée du…