En contrepoint de la rétrospective consacrée à Morandi, le Palais des beaux-arts de Bruxelles a eu l'opportune idée de reprendre celle dédiée ce printemps à Ferrare à Michelangelo Antonioni (1912-2007). Pour sa première grande exposition consacrée à un cinéaste, l'institution bruxelloise a joué la carte de la pluridisciplinarité, puisque le réalisateur italien était également peintre, écrivain et critique de cinéma. Toutes ses activités, dont un large aperçu est brossé ici, l'inscrivent dans la modernité de son époque dont il a remarquablement réussi à restituer l'esprit et l'ambiance, où le doute et l'ennui finissent par prendre le pas sur l'espoir et l'optimisme.
Au travers d'extraits de films, d'affiches, de coupures de presse, de manuscrits de scénarios originaux,…