R. A. Cette exposition à la Villa Arson est-elle un hymne au bonheur d'enseigner ?
N. D. Il y a un bonheur à rencontrer des gens. Ce qui m'intéressait, c'était de trouver le potentiel des gens alors qu'ils n'étaient pas les premiers de la classe. Il ne faut pas vouloir imposer l'idée que l'on a des choses, mais voir ce que chaque individu peut faire, et que lui seul peut faire. Je suis un peu comme les chiens, je chasse, je renifle.
R. A. Comment repérer le potentiel ?
N. D. Avec Philippe Ramette, pendant six mois, nous ne nous sommes pas parlé. Je ne savais pas quoi lui dire. Je ne savais pas parler sa langue ni lui la mienne. Six mois sans parler…