C'est le New York Times qui le dit : « gagner le titre [de capitale culturelle] donné par l'Union européenne depuis 1985, c'est un peu comme se voir attribuer les Jeux olympiques. Cela donne à Marseille, deuxième plus grande ville de France, une chance de se refaire, rendre son joli port aux citoyens ordinaires et redorer son image : d'un carrefour du crime, dur, pauvre, corrompu et à l'économie déclinante depuis la fin de l'ère coloniale, faire une destination valorisée par le soleil, la mer et ses produits ainsi que la culture » (4 février). En effet, « la ville portuaire autrefois célèbre pour ses gangs, la drogue et la violence, fait l'objet d'une renaissance dont le coût s'élève à 600 millions de livres sterling ». Mais, s'interroge…