« Pour coller à l'avant-garde, il faut savoir être à l'affût des nouveaux talents. Ce qui est vrai pour la mode, qui est notre métier premier, est vrai pour l'art contemporain, qui est notre passion première », confie Luigi Maramotti, qui a doublement hérité de la firme Max Mara et de l'amour qu'Achille Maramotti, son père, nourrissait pour l'art. Dans les années 1960, ce dernier achetait à Manzoni, Kounellis ou Merz des oeuvres qui font aujourd'hui l'envie des musées. Dans les années 1980, Luigi Maramotti, qui faisait ses études à New York, a fréquenté les ateliers de Julian Schnabel, Peter Halley ou Ross Bleckner, et a enrichi la collection d'autres joyaux. De retour en Italie, il n'a eu de cesse, avec son frère et sa soeur, de mettre à disposition…