L'archéologie connaît une révolution profonde depuis une trentaine d'années avec l'irruption de techniques de pointe. Le vestige fragmentaire le plus modeste peut devenir un creuset d'informations inestimables. L'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et la Cité des sciences et de l'industrie, à Paris, se sont associés pour organiser une journée d'études à ce sujet en janvier 2012. À l'occasion de la parution des actes du colloque, L'Archéologie au laboratoire, Stéphanie Thiébault, co-auteure et directrice de l'Institut écologie et environnement (CNRS) revient sur les enjeux du rapprochement entre sciences molles et sciences dures.
S. H. Peut-on parler d'une révolution technologique dans la connaissance archéologique ?
S. T. Oui. L'intérêt de ces nouvelles disciplines tient au…