Le Quotidien de l'Art

Art Basel et la politique du trépied

Lorsqu'on mentionne la foire de Bâle, il faut désormais veiller à préciser celle dont on parle : la foire-mère de la cité suisse, qui ouvre ses portes demain à un contingent trié sur le volet de VIP ; la cousine de Miami Beach ; ou celle, par alliance, de Hongkong. Car la manifestation s'est construite un monopole en trépied, articulé sur trois continents et trois villes-carrefours, l'une nodale en Europe, l'autre viatique entre l'Amérique du Nord et du Sud, et la dernière panasiatique. « On essaye d'avoir une vision holistique, en construisant une plateforme qui fonctionne dans différents lieux », confie Marc Spiegler, co-directeur d'Art Basel et d'Art Basel Miami Beach.

Certaines galeries, comme David Zwirner (New York)r, neugerriemschneider (Berlin), Cheim & Read (New York), Yvon Lambert (Paris) ou Chantal Crousel (Paris), participent à la triade. Pour certaines enseignes, Hongkong et Miami marquent l'aboutissement d'un travail sur toute l'année. Yvon Lambert dispose ainsi d'une personne à plein-temps pour arpenter l'Amérique latine, et Zwirner depuis six mois a installé un représentant à Hongkong pour explorer le marché asiatique. « En Asie, ce qui compte, c'est comment vous approchez le business, pas votre…

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Article issu de l'édition N°166