L'art contemporain se meurt de son succès ? Vive l'art ! Le calendrier événementiel se clôt en juin pour rouvrir en octobre. Et c'est dans la trépidation et l'effervescence des grand-messes qui rythment les mois de mai et juin que la question peut se poser de manière plus aiguë à la critique d'art : tracer une voie somme toute solitaire dans la célébration de groupe, être audible en général et en particulier tout en préservant les dimensions essentielles de discernement, de temps et de contenu parmi la multiplication exponentielle du nombre d'événements, d'artistes et d'oeuvres. Pour ne citer que les deux apothéoses : Venise la mondaine et Bâle la commerciale (ou, au final, inversement) présentent des d'oeuvres éminentes. Mais le temps manque pour une expérience comparative suffisamment exhaustive et une approche réflexive en plusieurs étapes. L'heure est moins au…