Une firme tchèque a été contactée par les autorités irakiennes pour mener un chantier de restauration sur la plus vaste arche en brique témoin de la civilisation perse, Taq-i Kisra à Ctésiphon, à 30 kilomètres au sud de Bagdad. Datée du VIe siècle de notre ère, l'édifice dont une dalle de deux mètres de long s'est détachée l'an passé, a été fortement endommagé par le conflit qui agite le pays, le tout aggravé par les suspicions qui pesaient sur la ville voisine de Al-Mada'in de détenir des armes biologiques. Cette initiative s'explique par la volonté des autorités de tenter de recréer le flux touristique qui faisait vivre cette région avant 2003. Les premières analyses sur le site ont commencé et devraient s'achever à la fin du mois, avant que le chantier de restauration proprement dit ne puisse commencer. Les autorités irakiennes ne s'avancent sur aucune date précise pour la fin de l'opération. « Nous avons besoin de bonnes infrastructures pour rouvrir le lieu au public. J'espère que cela sera fait aussi vite que possible », a déclaré à l'AFP le ministre irakien du Tourisme et des Antiquités, Liwaa Smaisim.