Le rituel est réglé comme du papier à musique : après la section Unlimited le lundi à partir de 16h, les affaires ont repris ce mardi dès 9h30 pour les privilégiés « First choice » (collectionneurs, art advisors et institutions internationales). Après un petit déjeuner avec champagne à volonté (Ruinart est le partenaire de la foire), les prestigieux visiteurs se sont rués dans les allées de la foire. Après des inquiétudes initiales, au vu de la situation géopolitique, du ralentissement économique et de la raréfaction supposée des acheteurs américains (censés préférer Art Basel Paris), le soulagement était plutôt de mise avec des ventes solides. Dans l’après-midi, on apprenait que Zwirner avait signé deux très belles ventes (un Ruth Asawa à 9,5 millions et un Richter à 6,8 millions), Hauser & Wirth deux Mark Bradford à 3,5 millions chaque, White Cube un Baselitz à 2,2 millions d’euros, Ropac 15 pièces à plus de 100 000 euros, Perrotin tous ses Genesis Belanger et Izumi Kato. Et l’on attend, dans un marché un peu plus lent que d’habitude, des dénouements pour les Picasso, Rothko, Matisse, Mitchell montrés chez Pace, Hauser & Wirth ou Landau.
Nouveaux venus
Qu’en est-il pour les enseignes moins chevronnées ? Sur les 237 galeries du secteur principal, on compte peu de primo-exposants, car les places sont chères. Outre Arcadia Missa (Londres) et François Ghebaly (Los Angeles, New York), cinq galeries ont intégré la cour des grands, après des expositions…