Dans une tribune publiée le 25 mars dernier dans Le Monde, Valérie Accary, présidente de l'agence publicitaire BBDO Paris, soulignait que les marques de luxe chinoises atteignent aujourd'hui 5 % du marché domestique chinois. « Il est de plus en plus difficile pour des marques européennes de se comporter en conquistadors. Déjà en Chine, une nouvelle noblesse, formée des cadres du parti et des capitaines d'industrie, en est à rechercher des marques domestiques, loin des clichés des nouveaux riches. Et ce sont les plasticiens contemporains de l'empire du Milieu qui commencent à donner le la du marché de l'art », écrivait- elle. Cette analyse pertinente sur le plan économique se conforte sur le plan artistique. Car si l'Occident a longtemps rallié les fantasmes, sa fragilité l'a…