Grâce au travail de valorisation de la scène artistique italienne mené par Simone Menegoi, directeur artistique depuis 2019, la foire a retrouvé une place centrale. À l'issue de son second mandat, il fait son bilan avant de quitter ses fonctions : « Le fait de se concentrer presque exclusivement sur la scène italienne a porté ses fruits : il est maintenant évident qu'à Bologne, une institution ou un collectionneur souhaitant approfondir la scène du pays peut le faire. »
De Morandi à Pistoletto
Après avoir regagné la confiance de nombreuses galeries (176 au compteur, avec d'importants retours), il se félicite d'avoir rassemblé presque toutes les grandes enseignes italiennes, grâce aussi à son binôme avec le collectionneur Enea Righi, qu'il avait proposé il y a trois ans comme directeur opérationnel. « La qualité de la foire a retrouvé au fil des ans une véritable crédibilité, confirme Mauro Nicoletti de la galerie Magazzino (Rome), de retour après une longue absence. Pour une galerie qui fait un travail de recherche une foire locale fonctionne mieux que des grands événements comme Art Basel, qui suivent désormais…