Prendre de la hauteur, toucher du doigt le sublime. Tel était le rêve des premiers passagers des montgolfières. C'est aussi sur cet émerveillement que s'ouvre l'exposition « Vues d'en haut », conçue par Angela Lampe au Centre Pompidou-Metz. Les basculements d'échelles et de perspectives qu'offrent les vues aériennes dès le milieu du XIXe siècle ont d'emblée séduit les artistes. Fort de ces photos, le regard pivote de l'horizontale à la verticale. Le rapport d'analogie entre les clichés aériens et l'art des impressionnistes n'est pas forcément probant dans le choix des oeuvres de Caillebotte ou de Monet, dont l'élévation de l'angle de vue n'est pas spectaculaire. Il l'est davantage dans la représentation en surplomb de la tour Eiffel par Robert Delaunay, littéralement inspirée d'une photographie existante. Ponctuée…