Le Quotidien de l'Art

À Chemnitz, une année culturelle pour sortir de l’ornière

À Chemnitz, une année culturelle pour sortir de l’ornière
Spectacle d'ouverture de Chemnitz 2025 autour du monument à Karl Marx.
© Photo Kristin Schmidt/Stadt Chemnitz.

Désignée capitale européenne de la culture 2025, cette ville de l’est de l’Allemagne espère se défaire d’une réputation peu engageante et offrir des perspectives d’avenir à sa jeunesse, 35 ans après la réunification du pays.

Les organisateurs le redoutaient : à une poignée d’heures de la cérémonie d’ouverture en plein air, samedi 18 janvier, des manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville à l’appel de groupes d’extrême droite. Ils reprennent des slogans hostiles au personnel politique et fustigent les dépenses allouées à Chemnitz 2025. Face à eux, littéralement, des habitants sont venus leur répondre : ensemble, ils forment une foule bien plus dense brandissant des ballons colorés. « Pas de place pour les fascistes », dit l’une des pancartes. Le lancement protocolaire de l’événement se tient à 500 mètres, à l’opéra de la ville, en présence du président allemand, Frank-Walter Steinmeier.

Le spectre de l’extrême droite

Si les collections d’art de Chemnitz comptent de nombreuses toiles d’Alexej von Jawlensky, de Gabriele Münter et d'Otto Dix, faire de la troisième ville de Saxe (250 000 habitants) une capitale européenne de la culture était loin de tomber sous le sens. Son nom…

À Chemnitz, une année culturelle pour sortir de l’ornière
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Article issu de l'édition N°2976