Le Kilimandjaro culmine à 5 895 mètres et c’est à son sommet, par -18° C, que le commissaire-priseur Alexandre Millon a orchestré une vente aux enchères très particulière, la première de l’année, au profit d’une bonne cause. Parti le 27 décembre avec sa fille Léocadie (15 ans), glanant les ordres d’achat tout au long de cinq jours d’ascension, il est arrivé le matin du 1er janvier, avec une louche empruntée à un camp de base en guise de marteau. Portée sur place dans son sac à dos, une statuette en bronze représentant Hermès, messager des dieux, a été adjugée 110 dollars à un Québécois, au profit de l’institut Curie, premier centre français de lutte contre le cancer. « Ce n’était pas juste une ascension et une vente aux enchères, c’était une mission d’espoir et de solidarité. La véritable signification de cette vente réside dans l’attention qu’elle a suscitée, explique Alexandre Millon. Acte symbolique rappelant la résilience nécessaire pour affronter les plus grands défis de la vie, dont les combats de ceux qui sont touchés par la maladie, gravir le Kilimandjaro a permis de rassembler les gens autour d’une mission commune de lutte contre le cancer, et de partager une expérience père-fille au service de cette cause importante. » Ayant servi d’appel à l’action, cet événement accompagne une campagne de dons au profit de l’Institut Curie. Ce n’est pas la première fois que le commissaire-priseur escalade un sommet à des fins caritatives. En 2022, toujours en faveur de l’Institut Curie, il avait gravi le mont Toubkal (4 167 mètres) dans l’Atlas marocain, avant d’être battu, le 26 août 2024, par son confrère parisien David Nordmann (maison de ventes Ader), monté en haut du Vinicunca (5 036 mètres) au cœur des Andes péruviennes pour une vente atypique. Quel sera le prochain défi ?
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