Si les centres d'art peinent à trouver leur public, ils ont de fervents défenseurs : les critiques d'art, pour qui ces structures demeurent d'irremplaçables lieux de découverte et de réflexion. « La nouvelle génération de directeurs s'avère très riche en idées, se félicite Judicaël Lavrador, des Inrocks. De Vassivière à Pougues-les-Eaux, elle propose des expositions innovantes. Porté par un désir d'internationaliser le casting et d'inventer des formats audacieux, le débat est de haute volée ». Favoriser l'émergence, une mission parfaitement remplie : « Les centres d'art sont beaucoup plus prospectifs que les musées, qui montrent des jeunes déjà repérés par les grosses galeries », selon Frédéric Bonnet, du Journal des Arts. « Mais il faut nuancer avec les lieux plus alternatifs, précise Patrice Joly, rédacteur en chef de la revue 02. Ces derniers, comme 40mcube à Rennes ou la…
Les centres d'art vus par les critiques d'art
Si les centres d'art peinent à trouver leur public, ils ont de fervents défenseurs : les critiques d'art, pour qui ces structures demeurent d'irremplaçables lieux de découverte et de réflexion. « La nouvelle génération de directeurs s'avère très riche en idées, se félicite Judicaël Lavrador, des Inrocks. De Vassivière à Pougues-les-Eaux, elle propose des expositions innovantes. Porté par un désir d'internationaliser le casting et d'inventer des formats audacieux, le débat est de haute volée ». Favoriser l'émergence, une mission parfaitement remplie : « Les centres d'art sont beaucoup plus prospectifs que les musées, qui montrent des jeunes déjà repérés par les grosses galeries », selon Frédéric Bonnet, du Journal des Arts. « Mais il faut nuancer avec les lieux plus alternatifs, précise Patrice Joly, rédacteur en chef de la revue 02. Ces derniers, comme 40mcube à Rennes ou la Station à Nice, accompagnent encore plus les jeunes artistes dans leur première exposition ; les centres d'art prennent le relais avec plus de moyens, mais moins de réactivité, tout en résolvant la quadrature du cercle : allier prospective et sérieux ». Un équilibre que cherche aussi Bénédicte Ramade, critique pour L'Œil : « La programmation intransigeante du CCC de Tours m'a par exemple toujours stimulée intellectuellement, avec de vraies transformations du site.