Environ 350 cartons : c’est la totalité des archives de la galerie Jean Fournier, couvrant plus de sept décennies (de 1947 à 2024), qui ont été données à l’Institut national d’histoire de l’art. Elles comprennent l’activité du galeriste (né en 1922, décédé en 2006) à la librairie-galerie Kléber puis dans les espaces à son nom, rue du Bac (de 1964 à 1979, puis de 1999 à sa fermeture en février 2024) et rue Quincampoix (de 1979 à 1999), où il joua un rôle de passeur de l’art américain abstrait de son temps. D’autres donations ont été consenties au musée Fabre de Montpellier (qui lui avait consacré une exposition en 2007) et au FRAC Picardie (œuvres graphiques). Christie’s propose de son côté le 12 décembre une vente hommage à Jean Fournier, avec un fonds de 35 œuvres provenant de la galerie. La pièce maîtresse en est une toile de Joan Mitchell de 1956, estimée entre 1,5 et 2 millions d’euros, à côté d’œuvres d’autres artistes marquants de la galerie, premier entre tous Simon Hantaï auquel le lia une longue amitié, mais aussi James Bishop, Sam Francis ou Shirley Jaffe et, à des prix plus accessibles, Claude Viallat ou Pierre Buraglio.
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