C'est à Asunción au Paraguay que le prochain Comité de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel tiendra sa 19e session ordinaire, du 2 au 7 décembre. Les 24 États membres – représentant les 183 États parties ayant ratifié cette Convention – auront à se prononcer sur les candidatures de 63 éléments portées par 90 États pour l'inscription sur les 3 listes de cette convention : 58 candidatures pour la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (qui compte 611 éléments à ce jour), 2 candidatures pour la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente (82 éléments inscrits) et 3 propositions pour le registre de bonnes pratiques de sauvegarde (37 programmes). Pour la première liste, notons l'artisanat du savon d'Alep en Syrie ou du savon Nablus en Palestine, les pratiques de l’art naïf de Kovačica en Serbie, la culture foraine en France et en Belgique, les arts du spectacle chez les ṭwāyef de Ghbonten en Tunisie, le pysanka (l'art de décorer des œufs) en Ukraine et en Estonie, l’art équestre au Portugal ou encore l'art du henné dont le dossier est porté par 16 pays, dont les Émirats arabes unis, l'Algérie, l'Égypte, l'Irak, la Mauritanie, le Maroc, la Palestine, le Soudan ou le Yémen. La seconde liste présente le rituel wosana au Botswana et l’art du spectacle du Reog Ponorogo en Indonésie.
Le chiffre du jour