Le Quotidien de l'Art

Au Liban, la scène culturelle face à la guerre

Au Liban, la scène culturelle face à la guerre
De la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne près des ruines de l'ancien temple romain de Bacchus dans la ville orientale de Baalbek au Liban, dans la vallée de la Bekaa, le 6 octobre 2024.
© Nidal Solh/AFP.

Dans le conflit qui s'élargit, musées, galeries et autres espaces artistiques tentent de s'organiser face aux bombardements.

Depuis fin septembre, Israël a lancé une campagne de bombardements massive sur 25 % du territoire libanais, déplaçant 1,2 million de personnes et tuant 2 500 autres, dont 75 % ces dernières semaines. Des combats terrestres opposent en outre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne à la frontière sud du pays.

Fermetures

À Beyrouth, la scène artistique n’a eu d’autre choix que de fermer ou de reporter les événements prévus. Le musée Sursock, rouvert en 2023 après trois ans de rénovation suite à l’explosion survenue au port de Beyrouth, a ainsi momentanément baissé son rideau. « Nous n’avons pas de visibilité sur l’avenir », explique sa directrice Karina el-Helou. Le musée national de Beyrouth, Mathaf, qui devait inaugurer le 18 septembre le pavillon Nuhad es-Saïd pour la culture, une annexe de 300 m2 avec une exposition imaginée par le Beirut Museum of Art (Bema), a, lui, différé son inauguration,…

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Article issu de l'édition N°2919