Enfin, le jour J… Pour Art Basel Paris, qui abandonne au passage le nom de Paris+, l’entrée dans l’écrin de verre et d’acier, après 4 ans de chantier, est une montée en puissance. Cela se mesure au nombre de galeries – presque 200, soit 25 % de plus – et à des indicateurs comme la création du secteur Premise ou le développement du parcours hors les murs. Mais il faut reconnaître que l’événement dépasse son enjeu propre car il cristallise, pour cette 3e édition, le moment heureux de l’art contemporain à Paris. Même si certaines rechignent à cet intitulé, les foires satellites sont légion : une bonne douzaine. Les musées ont concocté des rétrospectives marquantes. Les galeries font de même, en dévoilant parfois de nouveaux espaces. Et l’on ne compte plus les événements que l’on qualifiera de périphériques - sans volonté de nuire. Au cœur de la Semaine de l’art, Art Basel Paris a un impératif économique mais aussi une responsabilité - conforter le magnétisme de la place parisienne. C’est la tâche qui incombe aux locomotives…